C’est un clip vidéo fort. Et ce qui est terrible, c’est qu’il relate une réalité trop fréquente.
C’est dans le cadre de la campagne « Stop au déni » que l’Association Mémoire Traumatique et Victimologie a réalisé le clip vidéo «Et pourtant, c’était un viol». Il raconte l’histoire, hélas courante, de la victime d’une agression sexuelle qui, non seulement n’est pas reconnue comme victime, mais de plus se voit considérée comme responsable de ce qui lui est arrivé. On entend des voix exprimant les poncifs les plus fréquents et doutant de la réalité de l’agression, de sa violence, de son injustifiabilité alors que des images fulgurantes, comme des flash-backs, évoquent la scène du viol, comme un décalage entre la réalité de l’agression et les réactions auxquelles la victime doit en plus faire face.
C’est une dénonciation de la banalisation du viol, de cette culpabilisation trop facile des victimes et de l’absence criante de moyens suffisants pour soigner les conséquences psycho-traumatiques des agressions sexuelles.
Le viol est un crime et le criminel, c’est uniquement le violeur.
Retrouvez de nombreux témoignages et informations sur les violences sexuelles sur le site de la campagne Stop au déni.
http://stopaudeni.com/