L’adolescence, passage obligé, moment initiatique, plus tout à fait un enfant et pas encore un adulte, c’est par excellence la période de tous les dangers.
Parce qu’il ne reconnait plus son corps qui change, parce qu’il ne sait pas encore ce qu’il veut, l’adolescent vit un moment de perpétuelle recherche durant lequel il risque de se perdre. Période plus ou moins houleuse arrivant plus ou moins tard dans la vie, entre révolte et soumission, l’adolescent s’émancipe de ses parents et s’identifie à ses idoles.
Bien souvent c’est à ce moment où il est justement le plus exposé (parce qu’avec encore la naïveté de l’enfant et déjà le corps d’un adulte) que la communication avec les parents s’interrompt ou, du moins, se complexifie. On ne se comprend plus. Les parents se sentent mis à l’écart, l’adolescent se trouve incompris. Il est tenté par des expériences sans toujours bien discerner si elles lui seront profitables ou bien redoutablement nocives, il s’enferme dans ses difficultés et ses contradictions, il s’isole ou il agresse.
Parmi les principales difficultés, on peut citer:
- les attitudes de crise: renfermement, mutisme, isolement
- la cigarette et l’habitude de fumer
- le harcèlement
- les troubles du comportement
- l’absence de confiance en soi
- l’addiction à la drogue (marijuana, cannabis, douce ou dure)
- les problèmes d’intégration aux groupes
- les traumatismes
- l’apprentissage de la sexualité et les abus sexuels (viol, pornographie, attouchements…)
- l’hyperactivité
- les phobies
- les rapports au sein de la fratrie
- la dépression
- l’alcoolisme
- les troubles de l’alimentation (anorexie, boulimie)
- l’agressivité
- les difficultés à se concentrer
- l’absence de perspective d’avenir (« no future », « on ne peut rien changer« )
- les troubles du sommeil
- les peurs
- les premiers deuils
- les phobies
- la gestion de la séparation des parents
- l’échec scolaire
Mais si la communication classique, verbale avec son entourage et avec les représentants du monde des adultes (psychiatres, forces de l’ordre et même psychologues) se voit fortement perturbée, voire même totalement interrompue, la communication non-verbale et symbolique garde toute sa force.
C’est la raison pour laquelle l’hypnose Ericksonienne est l’un des moyens privilégiés pour atteindre l’adolescent, reprendre contact avec lui. Dans le cadre d’une thérapie, le psychologue ou le thérapeute peut, par l’hypnose médicale, approcher l’adolescent et travailler avec lui sur ce qui le préoccupe, le perturbe, l’angoisse, le retient. L’adolescent est particulièrement sensible à la dimension symbolique de l’hypnose, à ce voyage intérieur et à sa dimension initiatique. Ensemble avec le psychologue ou le thérapeute, il leur est loisible alors d’échanger et de mettre en place de nouveaux mécanismes, une nouvelle manière de fonctionner pour franchir de la façon la plus profitable possible cette étape unique et incontournable. L’adolescent en sortira grandi, apaisé et enrichi de ses nouvelles ressources qu’il aura appris à maîtriser et à mettre en oeuvre.
Si vous le souhaitez, vous pouvez vous adresser à la page contact pour des questions ou pour prendre rendez-vous à mon cabinet d’hypnothérapeute à Versailles ou encore à mon cabinet d’hypnothérapeute du côté de Fontainebleau.